ÉVÈNEMENT
Management
Les incidents de paiement sur chèque poursuivent leur tendance haussière
Bank Al-Maghrib vient de publier son rapport annuel sur les systèmes et moyens de paiement au titre de l’exercice 2019.
Globalement la situation du chèque est toujours la même. En valeur, le chèque est le 2ème moyen de paiement le plus utilisé avec 35% des échanges (derrière le virement avec 50%). 13% des opérations échangées se font à travers le chèque. Il s’agit du 4ème moyen de paiement en nombre d’opérations échangées, derrière le virement, la carte bancaire et le prélèvement avec respectivement 50%, 28% et 14% des opérations échangées.
Le chèque reste donc un moyen de paiement particulièrement usité et notamment sur les montants importants, puisque 80% des chèques ont une valeur comprise entre 1.000 et 50.000 Dirhams.
Au cours de l’année 2019, 35,4 Millions d’opérations ont été échangées par chèque pour un montant moyen des transactions de 36,5 KDHS. Toutefois, bien que le nombre de déclarations soit en hausse de 2,22% par rapport à l’année 2018, la progression s’est ralentie (+6,41% d’incidents déclarés entre 2017 et 2018)
Par ailleurs, les interdictions d’émission de chèques ont augmenté de 3% par rapport à 2018. Et en parallèle, les opérations de régularisation des incidents de paiement sur chèque ont porté sur 111 375 chèques pour un montant de 1,7 milliard de dirhams.
Pour rappel, dans le cadre de la loi de finances 2020, une contribution libératoire sur les amendes pécuniaires liées aux incidents de paiement sur chèque a été instaurée. Elle représente 1,5% du montant du ou des chèques, avec un plafond de 10.000 DH pour les particuliers et 50.000 DH pour les entreprises et ce, quels que soient le montant et le nombre des incidents de paiement.
L’objectif de cette contribution libératoire est de permettre aux personnes interdites de chéquier de recouvrer le droit d’émettre des chèques.
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