Parc à huîtres Ostréa, un acteur de l'environnement
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Ostréa Environnement : pour une ostréiculture durable
En posant les toutes premières pierres de la culture d’huîtres au Maroc, Pierre Pinscloux allait initier une petite révolution. Aujourd’hui aux mains d’une relève sérieuse en la personne de son fils Jacques Pinscloux, l’enseigne fondée par cet ingénieur vendéen – ostréiculteur de souche – se maintient comme une référence au Maroc. Le groupe compte, désormais, des parcs ostréicoles, deux restaurants de dégustation d’huîtres et de fruits de mer et des hébergements touristiques, répartis entre Oualidia, Casablanca et Dakhla. Partie prenante de l’économie, la marque place le développement durable et la protection de l’environnement au cœur de sa vision pour l’avenir.
Dans les coulisses de l’élevage d’huîtres par Ostréa
Ostréa recourt à la technique d’élevage en surélévation. Le processus est conduit dans la zone de marnage sur des tables ostréicoles métalliques. Des casiers ou des poches servent à maintenir les huîtres en place, en fonction de leur taille et des conditions du site. Il faut notamment tenir compte des risques de prolifération d’algues ou d’envasement des cultures. Un long travail de patience se joue pour amener les huîtres, dans leurs différents calibres, chez le consommateur. Dépendant de la taille des naissains mis à la pousse, la croissance prend 12 à 24 mois avec un taux de mortalité en moyenne de 8%.
Ostréa : un pari vendéen en terres marocaines
L’histoire d’Ostréa est celle d’un pari fait par Pierre Pinscloux dans les années 50, lorsque ce Vendéen de naissance est envoyé au Maroc pour assurer des travaux de génie civil. Entre la construction des usines de conserve et l’extension du port de Safi, cet authentique descendant d’ostréiculteurs a vite repéré une opportunité dans la lagune d’Oualidia. Et c’est là qu’il met en place, en 1955 exactement, les premières structures pour pallier l’absence, au Maroc, de gisements naturels d’huîtres. « Il [Pierre Pinscloux, ndlr] a commencé en important des huîtres du Portugal, par cargo. Il les mettait à la pousse dans des casiers qu’il fabriquait sur place », se souvient Jacques Pinscloux, le fils qui a repris les rênes depuis 1984. Des naissains de la race japonaise Crassostrea gigas sont utilisés pour remplacer les souches portugaises lorsque la maladie frappe celles-ci, en 1973.
Ostréa, acteur économique
Depuis le premier parc initié à Oualidia, Ostréa a étendu ses exploitations en partenariat, depuis 2012 avec d’autres parcs à Dakhla. La pratique de l’ostréiculture a essaimé auprès d’autres acteurs, qui alimentent ensemble les 400 tonnes de récolte à l’année. Une proportion que Jacques Pinscloux estime dérisoire, alors même qu’il évoque une surproduction. « Ce n’est pas tellement dans les coutumes des Marocains de manger des huîtres, sauf certaines élites », avance-t-il pour expliquer ce paradoxe. Quoi qu’il en soit, pour arriver à son stade d’expansion actuelle, Ostréa a dû gravir les échelons petit à petit. Faisant jouer les compétences acquises durant son parcours de technicien de la marine marchande, l’héritier Pinscloux s’est attaché la mission de moderniser les infrastructures laissées par son père. « Il y avait beaucoup de main d’œuvre, mais très peu de rendement. C’était très artisanal, […] J’ai investi dans du matériel, l’organisation, la formation ». Cette démarche permet à Ostréa de booster sa production, dont une partie servait à fournir les restaurants de Casablanca. C’est d’ailleurs en constatant le prix, prohibitif, appliqué sur les huîtres dans ces restaurants que Jacques Pinscloux a eu l’idée d’ouvrir une adresse spécialisée en fruits de mer, dans l’idée de les proposer « à des prix raisonnables ». Sept ans après le premier service de ce restaurant, un deuxième est ouvert à Oualidia, prolongé en 2002 par l’aménagement de chambres d’hôtes.
Engagé pour l’environnement et l’ostréiculture durable
En 1994, en réponse aux exigences inhérentes aux normes européennes, le parc d’Oualidia se dote d’une station d’épuration, la toute première dans l’histoire de l’ostréiculture au Maroc. Les pompes qui tournent 24h/24 sont alimentées avec des panneaux solaires, dans un souci d’économie et d’écologie : « avec le solaire, on compense encore [la consommation d’électricité, ndlr] et puis, on diminue notre impact carbone », déclame, non sans fierté, le patron du groupe. La centrale solaire permet à la station d’épuration d’économiser au moins 40 % d’électricité, tout en épargnant à l’atmosphère l’émission d’environ 30 tonnes de CO2 par année.
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Franchement, enfin un restaurant sincère avec du bon, du très bon. Une cuisine fraicheur avec au menu : huitres, crustacés et poissons en provenance directe du Port de pêche de Casablanca. A savoir aussi, le propriétaire des lieux possède un Parc ostréicole à Oualidia qui est à visiter !
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